Plus d’un mois après son lancement initial, la mise à jour d’octobre 2018 a repris. Fort heureusement, aucun bug ne semble cette fois-ci entraver son bon déploiement. Microsoft a souhaité commenter ce que beaucoup considèrent comme un fisaco, et nous livre par la même occasion des statistiques intéressantes.
Peu l’imaginent, mais Windows est un système très complexe. Là où Apple gère intégralement l’aspect matériel et logiciel pour effectuer les mises à jour sur ses machines, Microsoft doit supporter des millions de combinaisons matérielles différentes puisque la majorité des appareils sont conçus par des constructeurs tiers (OEM). Cette possibilité offre bien plus de libertés aux utilisateurs qui peuvent configurer une machine exactement comme ils le souhaitent. Cependant, cela ajoute bien plus de complexité au bon déroulement des mises à jour de Windows 10.
Il ne vous a sans doute pas échappé que le déploiement de la mise à jour d’octobre 2018 de Windows 10 a été quelque peu perturbé. Lancée initialement en octobre, la mise à jour a été stoppée quelques jours plus tard à cause de bugs non détectés initialement par Microsoft, et n’a seulement repris que mi-novembre. Je me demande personnellement pourquoi Microsoft a décidé d’arrêter entièrement son déploiement plutôt que de ne plus la proposer aux configurations qui posaient problème. Quoiqu’il en soit, le mal est fait, et Microsoft a décidé de communiquer sur son blog au sujet de cette mise à jour.
Comme l’a expliqué Michael Fortin, Corporate Vice President de Windows, Microsoft promet de ne plus commettre deux fois la même erreur. La firme a souligné vouloir accorder plus d’attention à la qualité de ses mises à jour pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise. Elle va pour cela renforcer le travail avec ses partenaires et les Insiders pour détecter en amont les éventuels problèmes qui pourraient se présenter, et ainsi les résoudre pour éviter qu’ils n’impactent les utilisateurs finaux.
Comme je vous le disais plus haut, l’écosystème Windows est très complexe, et Michael Fortin n’a pas manqué de le souligner pour probablement faire comprendre que les bugs sont pratiquement inévitables lors d’une mise à jour. La firme souligne toutefois que les incidents ont clairement diminué au fur et à mesure des mises à jour de Windows 10. Elle a pour cela partagé une statistiques intéressante : l’indice NPS. En clair, il s’agit du taux d’incident lors d’une mise à jour de Windows 10, et il est bien moins élevé qu’auparavant comme en témoigne ce graphique.
Le responsable promet également plus de transparence et de communication. Enfin, dirais-je car ne pas avoir un seul mot pendant un mois et demi au sujet de la suspension de cette mise à jour a fait coulé beaucoup d’encre. Si vous voulez jeter un œil aux déclarations intéressantes de Microsoft à ce sujet, je vous renvoie vers le blog officiel.
Une question sur Windows 10 ?
44 commentaires
oui quel fiasco on ne sait plus trop quoi penser de la mise a jour d'octobre 2018 alors il y a une nouvelle mise a jour qui vient de sortir en release preview alors je sais plus quoi penser 17736.165 directement alors que quand on prend le mediatool c'est une base de 17763.1 alors que dois t'on faire ? tel est la question merci de votre retour je suis déjà en mise a jour octobre 2018 mais avec la build 17763.134 merci pour vous retour et vos éclairement
@Arnaud tu peux me dire ce qu est un fisaco ?
Ça paraît pourtant tellement évident.
Le programme insiders doit être autre chose que de l'affichage, d'autant que c'est une excellente méthode de débuggage pour les gros volumes tel que tu l'évoques. À condition qu'au bout il y ait des ressources qui travaillent les remontées en mode préventif plutôt qu'en curatif.
Édit : comme le disent certains , des mises à jour moins fréquentes permettraient d'avoir le temps pour mieux identifier les problèmes.
- d'espacer les upgrades pour mieux les peaufiner ? Une par an serait largement suffisant !
- de ne pas forcer la main aux utilisateurs pour l'installation des upgrades, mais de les laisser choisir leur moment ?
On leur a reproché le contraire avec le mobile, malgré que ce retard fut rattraper avec WP8.1 et ensuite W10M. Ne parlons pas du mobile, sa fâche, je sais.
Les mises a jours sont importantes afin de rester leader dans un marché en constante évolution.
-Ils sont mauvais en communication? C'est pas nouveau.
C'est ce dernier point qu'ils doivent améliorer, ainsi que la qualité des updates, c'est certains.
Mais je vais pas me plaindre d'avoir un OS moderne régulièrement mise a jour.
Faire des updates rapprochées permet de cibler un lot restreint de fonctionnalités et donc de régressions potentielles.
Microsoft n'est à l'abri de bug/régression ni dans un cas, ni dans l'autre, mais la deuxième solution est tout de même moins risquée
Heureusement que Windows ne s'occupe pas de ça.
Quand à l'absence de bugs, vous me faites bien rire quand même. Rien qu'en prenant les deux NAS que j'ai pu avoir je vous sors un tas d'exemples.
Les dépendances cassées il y a quand même peu de chances que ça arrive si tu n'as pas installé des packages "à la main" dans l'arborescence standard de la distrib.
Quand à s'occuper de plus de choses perso ça m'est égal. Je vois une chose: mettre à jour ma distribution était synonyme pour moi d'un fort risque d'une soirée perdue à résoudre les problèmes et très souvent à juste titre. Donc oui j'avoue préférer que Windows me donne moins de contrôle sur le process, sans aucun doute.
Mais le propos ici n'était pas ici de dire qu'il n'y avait jamais de problème avec Linux, mais qu'il n'y en avait pas plus qu'avec Windows (et plutôt moins à mon avis, mais bon...) alors que les équipes qui s'occupent des distribs sont bien plus réduites.
Et aussi que jamais une distrib Linux ne te force à faire une upgrade, contrairement à Windows qui le fait tous les 6 mois.
Effectivement Linux ne te force pas la main mais généralement tu as besoin d'une mise à jour pour résoudre un problème (pilote / application) et c'est là que les soucis commencent. En tout cas c'était une grande frustration pour moi de perdre tant de temps là-dessus. J'ai rarement eu ce soucis sous Windows. Après des mises à jour qui échouent ça arrive bien sur.
"Mais le propos ici n'était pas ici de dire qu'il n'y avait jamais de problème avec Linux, mais qu'il n'y en avait pas plus qu'avec Windows "
C'est pas ce qui est dit plus haut. A mon avis il y a autant de problème sur l'un comme sur l'autre.
Côté Windows il y a un truc qui existe depuis longtemps et qui s'appelle l'observateur d'événements. Donc non Windows n'est pas muet, c'est juste que lui ben il expose pas tous ses bavardages aux yeux de tous, ça fait moins geek sans doute mais c'est faux de dire qu'il ne dit rien.
Le jour où les concepteur de distribution comprendront que madame Michu se fiche totalement de voir tout un tas de ligne qui ne veulent rien dire pour elle et qu'elle préfère à la place que ce soit transparent alors Linux progressera dans les parts de marché desktop.
En attendant ce jour, ça restera un os élitiste où des que tu as un problème il faut souvent mettre les mains dans le cambouis, ce qui n'est pas à la portée de tous.
Tu veux vraiment qu'on compare les process de réparation d'OS d'un point de vue non informaticien dans le cas d'un problème de démarrage ? Pas certain que Linux en ressorte grandit ou alors j'ai loupé beaucoup de choses
Il ne me semble pas qu'un système similaire existe sous Linux. Clairement j'ai beau être informaticien, un Linux qui ne boote plus c'est pas forcément dans mes cordes de résoudre.
De même les consoles de résolution de problème sous Windows sont plutôt efficaces et solutionnent de plus en plus de choses. Ça ne résout pas tout on est d'accord mais c'est une aide pour quelqu'un qui n'a pas forcément un bagage informatique.
Mais sur beaucoup moins de matériels différents, certainement pas !